22 Octobre 2006
Nous voici à six mois de l'élection présidentielle. Une échéance que chacun s'accorde à qualifier d'importante. Pourquoi pas ? Après un double septennat de François MITTERRAND, nous sommes depuis 1995 en Chiraquie. Il n'y a pas lieu, ici, dans le cadre d'un éditorial, d'en tirer un bilan. Nous laissons à chacun de nos Amis lecteurs (ou collaborateurs) le soin d'exprimer par leur bulletin de vote leur point de vue sur l'état de la France.
Nous sommes une (modeste) lettre économique et non un grand Media à fort tirage. Nos lecteurs ont tous, sans exception, l'occasion, la maturité et la liberté de porter le jugement qui leur convient sur les aléas de la vie politique depuis les dix-sept ans qui ont vu notre Lettre se développer.
Aussi, préférons-nous les prévenir dès à présent qu'ils n'attendent pas de nous la moindre indication sur notre choix à intervenir en faveur de tel(le) ou tel(le) candidat(e). Chacun se déterminera dans le secret de l'isoloir en fonction de ses pensées et de son jugement, de ses options, de ses intérêts. Ce sera son choix.
Cela n'empêchera nullement nos collaborateurs (dévoués) de continuer à écrire ce qu'ils pensent, ce à quoi ils croient. Ce sera leur choix que nous respecterons, quoi que nous puissions en penser.
Toutefois, une fois l'élection passée, nous continuerons à écrire ce que nous croyons être le meilleur choix pour notre Pays.
Cependant, notre choix ira toujours vers l'Entreprise libérale, vers une gestion saine et honnête de la Chose publique, vers la respectabilité de nos Gouvernants et de nos Elus. Notre indépendance culturelle et financière est à ce prix. Ce qui n'interdit à aucun d'entre nous de penser (et de voter dans le secret de l'isoloir) ce qu'il croit être la solution la plus sage. L'avenir de tous en dépend.
Bonne fin d'année en attendant 2007 !
José BADIE